De nos jours, 95 % des adolescents ont accès à un téléphone portable et 45 % d’entre eux déclarent être « presque constamment » en ligne. Avec autant de temps passé sur un ordinateur, un système de jeu, une tablette ou un téléphone portable, il n’est pas étonnant que les intimidateurs exploitent ceux qui naviguent dans le cyberespace. En fait, vous pourriez être surpris de la fréquence à laquelle les cas de cyberintimidation se produisent, et à quel point ils sont peu signalés :
Bien que votre premier réflexe soit de retirer à votre enfant son téléphone ou ses privilèges d’accès à Internet, de nombreux experts suggèrent qu’il est préférable de parler à vos enfants et de surveiller activement leurs activités en ligne et sur leur téléphone portable. Voici quelques suggestions pour protéger votre enfant et éviter qu’il ne soit victime de cyberintimidation, ou qu’il ne devienne un cyberintimidateur lui-même :
Surveillez les sites qu’ils visitent, connectez-vous sur les médias sociaux avec eux et prenez connaissance de leurs mots de passe.
Si vous comprenez les technologies qu’il utilise et les problèmes qu’il vit, votre enfant sera plus enclin à vous parler de ce qu’il lui arrive ou de ce qu’il se passe autour de lui. Plutôt que de lui faire d’emblée des reproches, faites un parallèle avec l’actualité pour aborder la notion de vie privée ou pour lui expliquer qu’il ne faut jamais envoyer un message texte ou une photo qu’il regrettera d’avoir envoyé ni publier des rumeurs, des photos ou des messages blessants en ligne.
Encouragez votre enfant à vous parler de ce qu’il voit en ligne et des personnes avec lesquelles il communique. S’il n’est pas à l’aise de vous en parler, encouragez-le à se confier à un autre adulte en qui il a confiance – et en qui vous avez également confiance. Dites-lui que s’il est victime de cyberintimidation, il ne sera pas puni et rassurez-le en lui disant que ce n’est pas de sa faute.
Expliquez à votre enfant que votre devoir est de le protéger, ce qui implique notamment de superviser l’utilisation de son téléphone cellulaire ou d’Internet.
Aujourd’hui, même les tout-petits ont accès à un téléphone cellulaire ou à une tablette; il est donc plus important que jamais d’établir des règles claires sur l’âge à partir duquel votre enfant peut commencer à se servir d’un appareil mobile sans que vous sachiez exactement ce qu’il en fait.
Avant de donner à votre enfant son propre téléphone cellulaire, mettez-vous tous les deux d’accord sur les conditions d’utilisation – et respectez-les. Par exemple, il peut s’agir de lui interdire de garder son téléphone dans sa chambre ou pour toute la nuit, ou de télécharger des applications sans votre autorisation. Vous pouvez aussi lui demander de laisser le téléphone dans une pièce commune. Vous devez aussi penser à des conséquences claires s’il brise les règles ainsi qu’à créer ensemble des mots de passe pour son téléphone et ses applications.
Les enfants qui possèdent un téléphone cellulaire sont parfois plus indépendants. De plus, ils tissent des liens plus facilement avec leurs pairs et peuvent joindre leurs parents en tout temps, et inversement.
Aux yeux des jeunes, Internet est une façon de rester en contact avec leurs amis. Il est également possible qu’ils se tournent vers le monde virtuel lorsque leurs besoins socioaffectifs ne sont pas comblés. Pour éviter cette situation, vous pouvez prêcher par l’exemple en vous déconnectant vous aussi. Accordez toute votre attention à votre enfant et planifiez une période sans téléphone, en famille, pour que vous puissiez avoir de vraies discussions.
Si, en dépit de tout, votre enfant subit tout de même de la cyberintimidation, il pourrait se sentir bouleversé, nerveux, déprimé ou pire encore. Vérifiez que vous avez bien souscrit une assurance qui vous permettra d’établir certaines mesures de sécurité, de donner accès à votre enfant à des services de consultation, et même de vous protéger si votre enfant est le cyberintimidateur.
Les incidents de cyberintimidation peuvent soulever un large éventail de problèmes psychologiques et juridiques pour les personnes concernées. Vous devriez envisager de contacter votre avocat ou le pédiatre de votre enfant pour obtenir des conseils plus spécifiques.
¹https://cyberbullying.org/2019-cyberbullying-data (en anglais seulement)
²https://www.pewresearch.org/internet/2018/09/27/a-majority-of-teens-have-experienced-some-form-of-cyberbullying/ (en anglais seulement)
³https://cyberbullying.org/summary-of-our-cyberbullying-research (en anglais seulement)
⁴https://ncpc.org/resources/cyberbullying (en anglais seulement)
Sources:
https://www.security.org/resources/cyberbullying-facts-statistics/ (en anglais seulement)
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